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mercredi 25 mai 2011

Football Gay Israel



avec Uriel Yekutiel, Eliad Cohen, Shay Avraham, Achiad Bachar, Daniel Azulay, Nitzan Avraham et Batel Rehavi

vendredi 20 mai 2011

Pierre & Gilles chez Christie's Paris

Vente aux enchères d’œuvres de Pierre et Gilles provenant d'une collection privée

Paris, lundi 30 mai 2011 à 17 heures

Exposition à partir du 24 mai 2011 à 10 heures

Renseignements : Christie's

mercredi 18 mai 2011

Rapport sur l'homophobie 2011 : au moins 4 victimes chaque jour

A l'occasion de la Journée Internationale contre l'homophobie et la transphobie et pour la quinzième année consécutive, SOS homophobie publie son Rapport sur l'homophobie. Basé sur les centaines de témoignages que l'association reçoit chaque année sur sa ligne d'écoute et son site internet, il constitue aujourd'hui la seule publication permettant de suivre, année après année, l'évolution de l'homophobie sur le territoire français.

Alors que le nombre de témoignages stagnait depuis 2005 entre 1200 et 1300 par an, l'année dernière marque un triste « record » : nous avons comptabilisé près de 1500 témoignages entre le 1er janvier et le 31 décembre 2010, soit quatre témoignages par jour. Si elle ne signifie pas forcément que la haine des personnes LGBT augmente en France, cette hausse de près de 20% permet une analyse plus fine des manifestations de l'homophobie et de la transphobie sur le territoire. Elle traduit tout autant la nécessité de plus en plus forte, de la part des victimes, de signaler les agressions dont elles sont l'objet que la visibilité croissante de SOS homophobie. Mais nous savons que de trop nombreuses personnes ne nous contactent pas, ne parlent à personne de ce dont elles peuvent être victimes et se murent dans le silence.

Parmi les témoignages reçus en 2010, Internet est, pour la deuxième année consécutive, le premier motif d'interpellation de notre association : un appel sur cinq concerne des insultes, diffamations ou appels à la haine homophobes sur la toile. Au-delà des sites extrémistes politiques et religieux, une large part des témoignages concerne les réseaux sociaux et les sites des grands médias. Certains articles abordant un sujet LGBT deviennent le théâtre d'un défoulement homophobe virulent où, derrière son écran, n'importe qui peut déverser sa haine.

Autre fait notable : la part des témoignages concernant des agressions dans des lieux publics a considérablement augmenté cette année. Elle a augmenté de 43% (108 cas signalés en 2009, 154 cas en 2010), soit trois attaques dans des lieux publics par semaine. Plus inquiétant encore : près d'un témoignage sur deux, dans ce contexte, nous rapporte une agression physique. C'est d'ailleurs ce qui ressort fortement de notre rapport cette année : avec 125 cas signalés en 2010 contre 88 cas en 2009, le nombre d'atteintes à l'intégrité physique augmente de 42%. Autant d'éléments prouvant que l'homophobie sait être virulente et éclatante, encore aujourd'hui.

Mais c'est bien l'homophobie quotidienne, sourde et pernicieuse qui constitue l'essentiel des témoignages reçus : insultes, rejet, harcèlement, discrimination, diffamation, et ce dans tous les contextes de la vie quotidienne (travail, voisinage, famille, milieu scolaire). C'est une homophobie « ordinaire », souvent invisible et qui ne dit pas toujours son nom. Elle est destructrice sur le long terme, et les outils pour les victimes sont extrêmement réduits, faute de politiques de prévention d'envergure et de mise à disposition aux acteurs de terrain de véritables moyens d'action pour lutter contre l'homophobie et la transphobie.

A un an de l'élection présidentielle française, le Rapport annuel de SOS homophobie est plus qu'un outil statistique : un appel militant à la conscience des femmes et hommes engagé-e-s en politique. Pour que les centaines de victimes qui nous appellent chaque année et les milliers qui se taisent n'aient pas le sentiment amer que leur pays se moque de ce qu'ils et elles peuvent vivre au quotidien. SOS homophobie rappelle, encore une fois, que la lutte contre l'homophobie n'a de sens que si elle est accompagnée d'un combat pour l'égalité des droits, et demande à ce que l'orientation sexuelle ou l'identité de genre des personnes ne soit à aucun moment de leur vie un critère pour les discriminer ou les attaquer.

(Communiqué de presse de SOS homophobie)


Mise à jour 2011-05-19 : Le Parisien : Un travesti laissé pour mort à Paris

mardi 17 mai 2011

Le Prix Pierre Guénin contre l'homophobie 2011 est remis à Hélène Mandroux

Paris, le 10 mai 2011

Après avoir distingué la pièce de théâtre Place des Mythos en 2009 et le film d'animation Le Baiser de la lune en 2010, le jury du prix Pierre Guénin contre l'homophobie salue cette année le travail et l'engagement de l'élue Hélène Mandroux dans sa lutte contre l'homophobie et pour l'égalité des droits. La maire de Montpellier devient la première femme politique à obtenir cette distinction. Elle recevra le prix des mains de Pierre Guénin lors d'une cérémonie organisée par SOS homophobie à la Mairie du XIIe arrondissement, à Paris, le 16 mai, à la veille de la Journée Internationale de lutte contre l'homophobie et la transphobie.

Pionnier de la presse gay en France, Pierre Guénin se bat depuis la fin des années 1960 pour la visibilité des homosexuels dans la société civile et les médias. La création de son prix contre l'homophobie, unique en son genre en France, s'inscrit logiquement dans un parcours militant constant. Son prix annuel récompense de 4000 euros une personne, un groupe de personnes ou un projet qui a particulièrement contribué à la lutte contre l'homophobie et à l'avancée des droits LGBT au cours de l'année passée.

Hélène Mandroux a justement illustré son combat à plusieurs reprises ces derniers mois, en lançant un appel citoyen pour ouvrir le mariage et l'adoption aux couples de même sexe (l'appel de Montpellier, en novembre 2009, signé par une centaine de maires et plusieurs milliers de citoyen-ne-s), et en mariant symboliquement elle-même deux hommes en février 2011. Rappelons également que, dans sa ville, elle a fait porter une modification sur la fiche d’inscription dans les écoles publiques : désormais, les couples homoparentaux peuvent s’identifier et être reconnu-e-s en tant que tels par l’administration publique. Hélène Mandroux est ainsi l'une des rares élus de France à s'engager concrètement contre l'homophobie, au-delà des discours et des promesses, et nous rappelle cruellement l'absence de politique nationale en ce sens. Lui remettre le prix Pierre Guénin, aujourd'hui, est une façon de saluer le travail accompli et de l'encourager à poursuivre plus ardemment encore cette lutte.

A un an de l'élection présidentielle française, SOS homophobie voit également dans cette distinction un appel lancé à l'ensemble de la classe politique : les femmes et les hommes qui veulent gouverner la France doivent inscrire la lutte contre les discriminations et l'égalité des droits au coeur de leurs programmes. L'inaction du président de la République Nicolas Sarkozy et de son gouvernement depuis quatre ans fait résonner avec d'autant plus de force la nécessité d'aborder ce sujet frontalement, sans tabou, et de se donner les moyens d'avoir une société qui respecte chacun-e de ses membres.

(Communiqué de presse de SOS homophobie)

lundi 16 mai 2011

19 mai : ouverture d'A&F

Jeudi 19 mai 2011, le premier magasin de la marque Abercrombie & Fitch en France ouvrira ses portes sur les Champs-Elysées. Les préparatifs battent leur plein :

dimanche 15 mai 2011

25 mai 2011 : la France pourrait ouvrir le mariage aux couples de même sexe

Le 25 mai 2011, l'Assemblée nationale examinera la proposition de loi n° 586, qui avait été déposée le 15 janvier 2008 par MM. Patrick Bloche, François Hollande, Jean-Marc Ayrault, Mme Annick Lepetit et M. Joël Giraud et plusieurs de leurs collègues, visant à ouvrir le mariage aux couples de même sexe.

mercredi 11 mai 2011

Revendications homosexuelles pour 2012



À l'heure où Thierry Coudert ranime La Diagonale, rappelons ce qui avait été promis en 2007 et n'a pas été réalisé, ce qui nous manque encore, à nous, homosexuels, et ce que nous voulons en 2012 :

Nous voulons pouvoir :
- nous unir à la mairie (promesse de Nicolas Sarkozy en 2007, non tenue)
- nous marier à la mairie
- nous pacser à la mairie
- faire bénir notre union à l'église, au temple, à la synagogue, à la mosquée
- recourir à la gestation pour autrui
- adopter
- bénéficier d'un statut du beau-parent (promesse de Nicolas Sarkozy en 2007, non tenue)
- bénéficier des congés parentaux
- établir une double autorité parentale sur nos enfants
- établir une double filiation sur nos enfants
- bénéficier de la pension de réversion (promesse de Nicolas Sarkozy en 2007, non tenue)


Programme législatif de l'UMP en 2007 (source) :
"Mettre fin aux discriminations subies par les couples homosexuels en créant le contrat d’union. Le contrat d’union sera signé en mairie. Il garantira aux couples homosexuels qui le souhaitent la même reconnaissance sociale que les couples hétérosexuels et assurera l’égalité des droits successoraux, sociaux et fiscaux ainsi que l’égalité des devoirs. Il n’ouvrira cependant pas droit à la filiation et à l’adoption."

Lien : Gaylib

mardi 10 mai 2011

Entrée payante

Entrée payante est un collectif de citoyens contre l'homophobie et toutes les formes de discrimination.

vendredi 6 mai 2011

La Cour suprême du Brésil accorde de nouveaux droits aux couples homosexuels

La Cour suprême du Brésil accorde de nouveaux droits aux couples homosexuels (source: BBC). Voir le communiqué de presse officiel du Tribunal fédéral suprême.

En France, le Conseil constitutionnel a été plus frileux, dans sa décision n° 2010-92 QPC du 28 janvier 2011 Mme Corinne C. et autre [Interdiction du mariage entre personnes de même sexe] : il a renvoyé la question au Parlement :
"(...) le droit de mener une vie familiale normale n'implique pas le droit de se marier pour les couples de même sexe ; que, par suite, les dispositions critiquées ne portent pas atteinte au droit de mener une vie familiale normale ; (...) qu'en maintenant le principe selon lequel le mariage est l'union d'un homme et d'une femme, le législateur a, dans l'exercice de la compétence que lui attribue l'article 34 de la Constitution, estimé que la différence de situation entre les couples de même sexe et les couples composés d'un homme et d'une femme peut justifier une différence de traitement quant aux règles du droit de la famille ; qu'il n'appartient pas au Conseil constitutionnel de substituer son appréciation à celle du législateur sur la prise en compte, en cette matière, de cette différence de situation ; (...) Le dernier alinéa de l'article 75 et l'article 144 du code civil sont conformes à la Constitution".

Voir aussi :  Conseil constitutionnel, décision n° 2010-39 QPC du 06 octobre 2010 Mmes Isabelle D. et Isabelle B. [Adoption au sein d'un couple non marié] :
"(...) Considérant, en premier lieu, que la disposition contestée, dans la portée que lui donne la jurisprudence constante de la Cour de cassation, empêche que, par la voie de l'adoption simple, un enfant mineur puisse voir établir un deuxième lien de filiation à l'égard du concubin ou du partenaire de son père ou sa mère ; que, toutefois, cette disposition ne fait aucunement obstacle à la liberté du parent d'un enfant mineur de vivre en concubinage ou de conclure un pacte civil de solidarité avec la personne de son choix ; qu'elle ne fait pas davantage obstacle à ce que ce parent associe son concubin ou son partenaire à l'éducation et la vie de l'enfant ; que le droit de mener une vie familiale normale n'implique pas que la relation entre un enfant et la personne qui vit en couple avec son père ou sa mère ouvre droit à l'établissement d'un lien de filiation adoptive ; que, par suite, le grief tiré de ce que l'article 365 du code civil porterait atteinte au droit de mener une vie familiale normale doit être écarté ;
Considérant, en second lieu, qu'en maintenant le principe selon lequel la faculté d'une adoption au sein du couple est réservée aux conjoints, le législateur a, dans l'exercice de la compétence que lui attribue l'article 34 de la Constitution, estimé que la différence de situation entre les couples mariés et ceux qui ne le sont pas pouvait justifier, dans l'intérêt de l'enfant, une différence de traitement quant à l'établissement de la filiation adoptive à l'égard des enfants mineurs ; qu'il n'appartient pas au Conseil constitutionnel de substituer son appréciation à celle du législateur sur les conséquences qu'il convient de tirer, en l'espèce, de la situation particulière des enfants élevés par deux personnes de même sexe ; (...)"

mercredi 4 mai 2011

JMS publie Ticket d'entrée


"Qu’est-ce qui ne va pas dans la vie de Benjamin ? Quadragénaire aux muscles saillants, journaliste au quotidien libéral Le Gaulois, parisien d’une espèce particulière, celle des bobos-gays, Benjamin n’aurait en apparence que des motifs de satisfaction. Hélas, il a des certitudes vacillantes et son journal passe entre les mains d’un industriel obtus, la promotion devient un piège inéluctable. C’est que Benjamin ne se reconnaît dans aucune communauté, ni la future cour qui se presse autour de Sarkozy (nous sommes avant l’élection présidentielle), ni le ghetto doré du Marais. Benjamin est différent, il apprendra donc, à ses dépens, qu’au-delà d’une certaine limite, son ticket d’entrée dans la "bonne société" n’est plus valable…

Roman satirique, traversée de communautés étanches entre elles, portrait acide de la nouvelle comédie du pouvoir et d'une France qui déraille et qui grince. C'est drôle, irrévérencieux, polémique : l'auteur n'épargne personne, à commencer par lui-même.

Joseph Macé-Scaron est directeur adjoint de l’hebdomadaire Marianne, directeur du Magazine Littéraire, producteur de « Jeux d’épreuves » sur France Culture. Egalement essayiste et romancier, il a publié, entre autres, Trébizonde avant l’oubli (Laffont), Le cavalier de minuit (Julliard) et Montaigne, notre nouveau philosophe (Plon)."